Qu’est-ce que la cyberdépendance ?

La cyberdépendance est l’usage inapproprié et excessif des divers services offerts par Internet. Cela se traduit par un besoin incontrôlable et insatiable de se connecter au web : le patient développe alors une obsession. Ses activités sont de plus en plus axées sur ce comportement et éloignent le consommateur de la réalité. Internet n’est plus un loisir, mais un besoin !

Cette cyberdépendance peut se manifester au travers de plusieurs activités :

  • Les jeux en ligne
  • La recherche d’informations et la navigation obsessive
  • Les transactions en ligne (sites de ventes et d’achats)
  • Les activités à caractère sexuelle (pornographie, clavardage entre adultes)
  • Les activités à caractère relationnelle (médias sociaux, sites de rencontres)

L’omniprésence d’Internet dans toutes les sphères de notre existence (travail, famille, loisirs) rend chaque individu susceptible de devenir cyberdépendant. Certains éléments peuvent néanmoins faciliter l’apparition de cette addiction : avoir des horaires flexibles, bénéficier de beaucoup de temps libre, avoir la possibilité de rester anonyme et de se créer plusieurs identités en ligne… Mais la facilité d’accès à Internet et son faible coût expliquent aussi cette recrudescence de cas.

Suis-je addict au web ?

Liste des symptômes

  • Désintérêt pour ses relations personnelles.
  • Manque de sommeil (moins de 5 heures par nuit).
  • Attitude euphorique au moment de se connecter.
  • Le temps de connexion augmente singulièrement de jour en jour.
  • Apparition de problèmes scolaires ou baisse significative de rendement au travail.
  • La personne cyberdépendante néglige sa famille, son travail et sa santé.

Nos témoignages

Je me sens bien ici parce qu’on n’a pas de jugement entre les patients et qu’on fait même attention aux soucis des autres. Je sens que le travail que je fais me change et pour l’instant rien n’est difficile, au contraire je vois la vie en rose.

E. 15 ans (anorexie)

C’est plus facile de se retrouver dans une maison plutôt qu’un hôpital. L’ambiance est bonne et les groupes sont très utiles. Ils me permettent d’apprendre à avoir une nouvelle vision des choses ; bien que je trouve encore difficile de laisser tomber mon masque, de parler de moi et de mon état. Et quand il y a beaucoup de monde j’ai de la peine à créer des relations avec les autres.

M. 21 ans (trouble alimentaire)

Moi ce que j’aime bien à la Clinique c’est les groupes « humeur du matin »,
« gestion des émotions », « prévention de rechute » et surtout « table de ping-pong » et le baby-foot. C’est des moments qui m’aident à me poser des questions sur moi-même et à me cadrer. Mais ce que je ne trouve pas facile c’est d’être coupé de ma vie sociale à l’extérieur de la Clinique.

S, 15 ans (addiction au jeu)

Je trouve que le cadre, l’atmosphère et la convivialité sont très agréables. Le soutien thérapeutique, les groupes et le suivi du psy et des coachs sont très importants. Je peux dire que la Clinique m’a sauvé et que je reçois de la sécurité et du soutien d’un autre type que ceux de mes amis et ma famille. Mais je vois que j’ai encore de la difficulté à demander de l’aide et à m’exprimer lorsque je me sens mal. Du coup, j’ai de la peine à me faire une place dans les groupes, d’autant que certains patients parlent beaucoup et dans ces moments j’ai le sentiment de passer en second plan. Sinon, ce qui me manque ce sont des repas végétariens.

A. 30 ans (trouble alimentaire)

C’est un lieu formidable car le personnel est toujours disponible quand on en a besoin et les relations dans les groupes sont agréables. Cela m’a apporté une certaine stabilité au niveau de ma toxicomanie et j’ai le sentiment que je vais pouvoir refaire des projets et reprendre ma vie en main. En revanche, il m’est difficile de ne pas pouvoir consommer et la vie en communauté n’est pas ce que je préfère.

J. 41 ans(addiction à l’héroïne)

Je trouve qu’on est très bien entouré et protégé dans la prise en charge de notre addiction. Le personnel infirmier est disponible et à l’écoute de nos besoins. J’ai le sentiment d’être soigné, de me refaire une santé et que lorsque je sortirai, je serai au top de ma forme physique et surtout complètement guéri de ma dépendance. Je me suis très vite adapté à ce cadre, aux autres patients et au personnel. Toutefois, ma femme, mes enfants et mes amis me manquent et malgré les groupes, je trouve parfois les jours très longs.

A. 42 ans (addiction à l’héroïne)

Ce qui me convient ici ce sont les entretiens avec les psychologues et les coachs, les groupes et, en général les moments de partage et les repas. J’ai le sentiment d’arriver à être en relation avec les autres. Par contre, je vis mal le partage de la chambre et tous les aspects restrictifs des sorties, des contrôles systématiques de l’alcool dans les sacs et occasionnellement dans les chambres.

F. 44 ans (dépendance affective)

La plupart du temps il y a une bonne ambiance et les groupes m’apportent beaucoup. J’espère être capable d’utiliser tous les outils qu’on me donne à ma sortie. Mais ce qui m’est difficile c’est le rapport avec certaines personnes à certains moments et le manque d’information.

D. 51 ans (addiction à l’alcool)

A la clinique j’ai trouvé de l’aide pour régler mes problèmes. L’atmosphère qui règne dans cet endroit m’a apporté un bien-être qui me permet aujourd’hui de faire face à mes problèmes et j’espère pouvoir atteindre le meilleur pour moi et les miens.

D. 62 ans (addiction à l’alcool)

J’ai trouvé des groupes qui m’ont bien convenu comme le groupe prévention de rechute, affirmation de soi, stress et anxiété et bien d’autres. Dès le début de mon abstinence, j’ai reçu beaucoup d’aide avec un bon accompagnement. Cela m’a permis de voir la vie autrement et surtout d’avoir de l’espoir pour le futur, de réfléchir et de reprendre soin de ma santé physique. Finalement, je ne trouve rien de difficile même si le temps du sevrage et la prise de contact avec les gens de la Clinique était un peu compliqué.

M. 46 ans (addiction à l’alcool)

Avant mon hospitalisation à la Clinique Belmont, j’ai, pendant plus de 10 ans, tenté de trouver des moyens seul pour me libérer de mes addictions. J’ai pu avancer par moment mais je retombais au final dans les mêmes comportements, ce qui engendrait un profond sentiment d’échec et de perte de confiance! Venir à la Clinique Belmont a été la meilleure décision que j’ai pu prendre pour moi. Je ne pensais pas en être capable, mais je peux aujourd’hui affirmer, qu’après trois mois d’hospitalisation, j’ai retrouvé confiance, motivation et joie de vivre… L’équipe dans son ensemble (en passant par des infirmiers, coachs, psychologues, cuisinier, femmes de ménages et bien sûr la directrice) m’ont offert un soutien au quotidien. Le suivi est excellent, les groupes enrichissants et motivants, les échanges avec les autres patients stimulants et la nourriture en prime délicieuse. J’ai trouvé ici beaucoup de ressources et de chaleur humaine avec des professionnels de grande qualité! Aujourd’hui, je continue mon suivi à l’hôpital de jour, ce qui me permet de consolider mes bases et de continuer mon développement personnel. De plus, je sais qu’à chaque instant, si je me trouve en difficulté, j’ai la possibilité de trouver du soutien ici.

Merci infiniment à ce lieu et à ces professionnels d’exister.

L. 35 ans (addiction au crack, cannabis, alcool et dépendance affective)
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FAQ

Questions fréquemment posées

Puis-je venir avec mon téléphone, ordinateur, tablette ?

Cela est possible et dépendra de votre problématique. Toutefois, à 23h, les adolescents doivent remettre leur ordinateur, tablette et téléphone à l’équipe de soins. Les adultes sont priés d’éteindre leurs appareils pendant la nuit.

Puis-je continuer à fumer des cigarettes ?

Nous encourageons l’arrêt de toute substance et offrons des traitements d’acupuncture pour l’arrêt du tabac. Toutefois, vous avez le droit de fumer uniquement à l’extérieur du bâtiment. Si vous deviez consommer à l’intérieur de la clinique, cela pourrait provoquer un renvoi immédiat de la structure.

Puis-je prendre ma console de jeux ?

Non, cela n’est pas autorisé.

Puis-je venir avec mon instrument de musique ?

Cela est possible pour autant que le cadre fixé soit respecté. Toutefois, cette demande doit faire l’objet d’une organisation préalable avec la clinique.

Est-il possible d’avoir des sorties ?

Après 8 jours d’hospitalisation et selon votre évolution, votre âge et votre situation, il est possible de mettre en place des espaces d’exposition sur l’extérieur entre 16h et 17h30 du lundi au vendredi, dans le but de vous habituer à la vie extérieure que vous retrouverez en sortant. Ceci permettra l’entraînement des outils appris ainsi que le développement des nouvelles mémoires.