Qu’est-ce que l’alcoolisme ?

L’alcoolisme est le fait de consommer de l’alcool de manière répétée et excessive. Cela se caractérise par une augmentation progressive des doses pour obtenir un même effet, l’abandon progressif d’autres sources de plaisirs et d’intérêts au profit de la consommation d’alcool et une augmentation du temps passé à s’en procurer ou à récupérer de ses effets.

Ce comportement, prolongé dans le temps, crée une tolérance et une dépendance chez les personnes concernées. Parfois plusieurs années sont nécessaires avant que les malades prennent conscience que leur consommation d’alcool est problématique pour leur santé.

Il leur est néanmoins difficile de faire face à cette addiction et à demander de l’aide. Cette consommation d’alcool est souvent synonyme d’une activité sociale frénétique ou, inversement, d’un isolement social et de tentatives pour contrôler ses émotions. Le problème intervient quand le désir d’alcool est la solution que l’on utilise pour tout résoudre : je bois pour me consoler, oser parler, draguer, me donner du courage, avoir des rapports sexuels ou tromper l’ennui, et je ne sais plus comment faire autrement.

Suis-je addict à l’alcool ?

Liste des symptômes

  • Une personne dépendante de l’alcool au début peu avoir tendance à minimiser et à se mentir à elle-même et à ses proches sur sa consommation et sur la quantité d’alcool absorbée.
  • Certains troubles cognitifs – perte de mémoire ou de jugement, difficulté à exécuter des tâches – affectent le fonctionnement du cerveau.
  • L’arrêt de la consommation provoque des effets de manque : tremblements, sueurs, état d’anxiété, irritabilité, déprime, perte de motivation, désespoir ou troubles du sommeil.
  • L’alcoolisme provoque différents troubles psychiques, tels que des troubles de l’humeur – qui peuvent mener à la dépression, de l’anxiété, la perte du contrôle de ses impulsions qui peut entraîner des violences sur soi ou sur les autres (violence conjugale, bagarres, blessures par accidents).
  • Le rythme de consommation et la quantité d’alcool consommée sont de plus en plus importants.
  • Les relations avec les proches ou la famille deviennent plus compliquées jusqu’à provoquer l’isolement ou la marginalisation de la personne dépendante.

Nos témoignages

La plupart du temps il y a une bonne ambiance et les groupes m’apportent beaucoup. J’espère être capable d’utiliser tous les outils qu’on me donne à ma sortie. Mais ce qui m’est difficile c’est le rapport avec certaines personnes à certains moments et le manque d’information.

D. 51 ans (addiction à l’alcool)

A la clinique j’ai trouvé de l’aide pour régler mes problèmes. L’atmosphère qui règne dans cet endroit m’a apporté un bien-être qui me permet aujourd’hui de faire face à mes problèmes et j’espère pouvoir atteindre le meilleur pour moi et les miens.

D. 62 ans (addiction à l’alcool)

J’ai trouvé des groupes qui m’ont bien convenu comme le groupe prévention de rechute, affirmation de soi, stress et anxiété et bien d’autres. Dès le début de mon abstinence, j’ai reçu beaucoup d’aide avec un bon accompagnement. Cela m’a permis de voir la vie autrement et surtout d’avoir de l’espoir pour le futur, de réfléchir et de reprendre soin de ma santé physique. Finalement, je ne trouve rien de difficile même si le temps du sevrage et la prise de contact avec les gens de la Clinique était un peu compliqué.

M. 46 ans (addiction à l’alcool)

Avant mon hospitalisation à la Clinique Belmont, j’ai, pendant plus de 10 ans, tenté de trouver des moyens seul pour me libérer de mes addictions. J’ai pu avancer par moment mais je retombais au final dans les mêmes comportements, ce qui engendrait un profond sentiment d’échec et de perte de confiance! Venir à la Clinique Belmont a été la meilleure décision que j’ai pu prendre pour moi. Je ne pensais pas en être capable, mais je peux aujourd’hui affirmer, qu’après trois mois d’hospitalisation, j’ai retrouvé confiance, motivation et joie de vivre… L’équipe dans son ensemble (en passant par des infirmiers, coachs, psychologues, cuisinier, femmes de ménages et bien sûr la directrice) m’ont offert un soutien au quotidien. Le suivi est excellent, les groupes enrichissants et motivants, les échanges avec les autres patients stimulants et la nourriture en prime délicieuse. J’ai trouvé ici beaucoup de ressources et de chaleur humaine avec des professionnels de grande qualité! Aujourd’hui, je continue mon suivi à l’hôpital de jour, ce qui me permet de consolider mes bases et de continuer mon développement personnel. De plus, je sais qu’à chaque instant, si je me trouve en difficulté, j’ai la possibilité de trouver du soutien ici.

Merci infiniment à ce lieu et à ces professionnels d’exister.

L. 35 ans (addiction au crack, cannabis, alcool et dépendance affective)
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FAQ

Questions fréquemment posées

Ma copine souffre d’un trouble alimentaire mais ne veut pas se soigner, que dois-je faire ?

Le processus peut être long avant qu’une personne accepte de reconnaître son problème et décide de se soigner. N’hésitez pas à lui donner de l’information sur la maladie et sur ses conséquences à long terme. Proposez lui de remplir un de nos tests en ligne afin de l’aider à prendre conscience.

Mon père a fait plusieurs tentatives de sevrage mais rechute à chaque fois, pourquoi ne veut-il pas s’en sortir ?

Nous ne connaissons pas votre père mais nous dirions que la question se pose différemment. Ce n’est pas parce qu’il y a rechute que la personne ne veut pas s’en sortir. Pour certaines personnes, le processus pour comprendre son addiction et pour savoir faire autrement avec soi et les autres est très long. Beaucoup de paramètres peuvent rentrer en jeu : la capacité à pouvoir s’observer, à pouvoir repérer chaque situation qui se rejoue et qu’ils traitent avec la substance, la mise en application des outils, le temps qu’il faut pour les intégrer et les rendre automatiques, les fluctuations dans leur motivation, les différents changements, etc. Une chose est sûre, votre père ne lâche pas l’affaire puisqu’il remet en place des sevrages.

Puis-je continuer à fumer des cigarettes ?

Nous encourageons l’arrêt de toute substance et offrons des traitements d’acupuncture pour l’arrêt du tabac. Toutefois, vous avez le droit de fumer uniquement à l’extérieur du bâtiment. Si vous deviez consommer à l’intérieur de la clinique, cela pourrait provoquer un renvoi immédiat de la structure.

Puis-je venir sans rendez-vous ?

Non, il est préférable de nous téléphoner afin de prendre rendez-vous.

Suis-je seul(e) en chambre ?

Nos chambres sont principalement à 2 lits, il n’y a que deux chambres à 1 lit. Celles-ci ne sont pas réservables à l’avance. L’organisation et l’attribution des chambres dépendent de l’équipe de soins.